COVID 19


Parmi les patients traités par immunosuppresseurs pour une maladie dermatologique, ceux sous rituximab et autres anti-CD20, et dans une moindre mesure ceux sous mycophénolatemofétil, azathioprine ou cyclophosphamide, sont reconnus comme à risque de développer des formes plus sévères de COVID-19 et d’avoir une réponse vaccinale moindre. Cela a été montré de manière prolongée avec le rituximab du fait de la déplétion des lymphocytes B.

En pratique pour ces patients, il est recommandé :

  • De réaliser 3 doses de vaccin anti-SARS-CoV2 (ARNm, Pfizer® ou Moderna®).
  • De respecter les gestes barrières.
  • Que leur entourage soit vacciné (« cocooning »).

En outre, selon le degré de réponse vaccinale, il peut être proposé soit de réaliser une quatrième dose, soit de discuter d’un traitement par Ronapreve® (casirivimab-imdevimab) qui a reçu récemment l’avis favorable de la HAS dans l’indication pré-exposition au virus SARS-Cov2 pour les patients à risque non répondeurs à la vaccination.

On peut donc, à ce jour, proposer chez les patients recevant ou ayant reçu du rituximab depuis moins de 18 mois (patients à prioriser) la stratégie suivante :

1. Vérifier qu’ils aient bien reçu le schéma vaccinal complet (les 3 doses) et le cas échéant compléter celui-ci...

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