Cochrane skin

 

L’avènement des biomédicaments a considérablement modifié la prise en charge des patients présentant un psoriasis en plaques modéré à sévère. Il y a actuellement une vingtaine de traitements systémiques disponibles ou en cours d’évaluation dans ce domaine.
La question est maintenant de savoir quel est le bénéfice risque de chaque traitement et comment se comportent-ils les uns par rapport aux autres.
 
L’objectif de ce travail de recherche était de (1) comparer l’efficacité et la tolérance des traitements systémiques dits conventionnels (acitrétine, ciclosporine, acide fumaric esters, méthotrexate), des petites molécules (aprémilast, tofacitinib, BMS-986165), des anti-TNF alpha (étanercept, infliximab, adalimumab, certolizumab), de l’anti-IL12/23 (ustékinumab), des anti-IL17 (secukinumab, ixekizumab, brodalumab, bimekizumab), et des  anti-IL23 (guselkumab, tildrakizumab, risankizumab, mirikizumab) pour les patients présentant un psoriasis modéré à sévère et de (2) proposer un classement des traitements systémiques en terme de balance bénéfice/risque en réalisant une revue systématique et méta-analyse en réseau.
 
Notre revue a identifié 140 études incluant 51 749 participants. Nous mettions en évidence que comparativement au placebo, the biomédicaments infliximab, ixékizumab, risankizumab, bimékizumab, guselkumab, sécukinumab and brodalumab étaient les meilleures options pour obtenir une amélioration d’au moins 90% par rapport à leur état de base. Les traitements n’étaient pas associés à un risque d'événements indésirables graves.
 
Ce travail a été réalisé par l’équipe de pharmaco-épidémiologie EpiDermE, en lien avec le satellite français du Cochrane skin group et a reçu le soutien financier de la Société Française de Dermatologie et du Programme Hospitalier de Recherche Clinique National.
 

 

 

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